Fiche individuelle créée en  2018
 
Luc CAMBREZY (1952 -    )
Photo Adresse 5, Cours Joseph Thierry. 13001 - MARSEILLE
Téléphone* 06 62 53 85 30
E-Mail luc.cambrezy@ird.fr
Discipline
Grade* et dernière fonction à l'IRD DR1, rattaché à l'UMR LPED (après avoir été directeur du département Sciences Sociales)

Langues (l, p, e)   espagnol (lpe), anglais (lp)
Pays d'affectation   Polynésie française, Mexique, Kenya.
Autres pays bien connus   Niger, Rwanda, Ouganda, Guyane française
Compétences mobilisables   géographie rurale et géographie de la population, SIG et analyse spatiale, migrations, réfugiés, géopolitique. Membre élu à la CSS4, puis nommé au Conseil scientifique de l'IRD. Forte implication et représentation de l'IRD à Grenoble aux "Etats Généraux de la Recherche" organisé par le mouvement "Sauvons la Recherche. Chargé en 2006, sous la Présidence de Jean- François Girard, de la consultation pour la construction du schéma stratégique de l'IRD. Enseignement : 3 ans en tant que professeur des Universités à l'Institut Français de Géopolitique de l'Université de Paris 8. Engagement  : juge assesseur représentant le Haut Commissariat des Nations-Unies auprès des Réfugiés (HCR) à la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA). Gestion de la recherche : directeur adjoint du Ceped, puis directeur d'un département scientifique auprès de B. Dreyffus et sous la présidence de M. Laurent.
Activités en cours   direction d'une dernière thèse, relecture d'articles
Rubrique personelle   Motivations pour adhérer au CdA et éventuellement quelles activités spécifiques voudriez vous y développer ?:
(re)penser l'avenir de l'IRD au 21ème siècle ; (re)poser la question de la légitimité de l'existence d'un institut de recherche "pour le développement" (mais lequel ?). Débattre de la "question démographique" en Afrique.
Indications sur votre degré de disponibilité:
grande disponibilité théorique, mais cela dépend évidemment du sujet.

Informations personnelles: (donnez nous de vos nouvelles) :

La "nouvelle" présidence de l'IRD, installée maintenant depuis plus de deux ans, a fait deux choix, détestables, selon moi,  mais fondamentaux : 1) rompre avec le passé et, 2) s'engouffrer dans la brèche des ODD, seule issue selon elle, pour accéder aux financements extérieurs. Indépendamment des conséquences douloureuses pour le personnel attaché à l'Orstom devenu ensuite IRD, ces choix (dont j'ai fait la très pénible et douloureuse expérience), même s'ils sont "raccords" avec les gouvernements précédents (de droite comme de gauche), sont lourds de menaces ; aussi bien pour ce qui relève de la recherche, fondamentale par définition, et donc libre, que pour la seule et simple réflexion sur un "modèle" de développement qui, plus que jamais, relève d'un occidentalo-centrisme formaté, dans la lignée de Truman en 1949 (!), par les agences onusiennes et les économistes de la Banque Mondiale.

Pour avoir vécu de longues années "au Sud", je sais ce que m'ont apportés et appris ces cultures différentes. Je ne suis pas un ultra gauchiste ni un écolo-bobo réactionnaire - même si c'est pourtant comme cela que sont perçues (parfois avec raison) les SHS au sein de l'IRD par les sciences dites "dures"-, mais je sais ce que l'ultra-libéralisme et le capitalisme sauvage produisent en termes d'inégalités toujours plus grandes.

Ceci étant dit, je doute fort que l'association des anciens puisse avoir le moindre rôle sur ces sujets pourtant cruciaux. Dans tous les cas, les discours du Président de la République à propos de la démographie en Afrique (dans la droite ligne de celle de N. Sarkozy pendant les Primaires) annoncent le chemin. J'en veux pour preuve l'article publié à l'automne dernier (je crois) dans le Monde par J-P Moatti et J-M Chataigner. Consternants de raccourcis et d'approximations.
    * facultatif