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Photo |
Adresse |
5, Cours Joseph Thierry. 13001 - MARSEILLE
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Téléphone* |
06 62 53 85 30
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E-Mail |
luc.cambrezy@ird.fr
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Discipline |
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Grade* et dernière fonction à l'IRD |
DR1, rattaché à l'UMR LPED (après avoir été directeur du département Sciences Sociales)
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Langues (l, p, e) |
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espagnol (lpe), anglais (lp)
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Pays d'affectation |
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Polynésie française, Mexique, Kenya.
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Autres pays bien connus |
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Niger, Rwanda, Ouganda, Guyane française
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Compétences mobilisables |
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géographie rurale et géographie de la population, SIG et analyse
spatiale, migrations, réfugiés, géopolitique. Membre élu à la CSS4,
puis nommé au Conseil scientifique de l'IRD. Forte implication et
représentation de l'IRD à Grenoble aux "Etats Généraux de la Recherche"
organisé par le mouvement "Sauvons la Recherche. Chargé en 2006, sous
la Présidence de Jean- François Girard, de la consultation pour la
construction du schéma stratégique de l'IRD. Enseignement : 3 ans en
tant que professeur des Universités à l'Institut Français de
Géopolitique de l'Université de Paris 8. Engagement : juge assesseur
représentant le Haut Commissariat des Nations-Unies auprès des Réfugiés
(HCR) à la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA). Gestion de la
recherche : directeur adjoint du Ceped, puis directeur d'un département
scientifique auprès de B. Dreyffus et sous la présidence de M. Laurent.
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Activités en cours |
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direction d'une dernière thèse, relecture d'articles
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Rubrique personelle |
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Motivations pour adhérer au CdA et éventuellement quelles activités spécifiques voudriez vous y développer ?:
(re)penser l'avenir de l'IRD au 21ème siècle ; (re)poser la question de
la légitimité de l'existence d'un institut de recherche "pour le
développement" (mais lequel ?). Débattre de la "question démographique"
en Afrique.
Indications sur votre degré de disponibilité:
grande disponibilité théorique, mais cela dépend évidemment du sujet.
Informations personnelles: (donnez nous de vos nouvelles) :
La "nouvelle" présidence de l'IRD, installée maintenant depuis plus de
deux ans, a fait deux choix, détestables, selon moi, mais
fondamentaux : 1) rompre avec le passé et, 2) s'engouffrer dans la
brèche des ODD, seule issue selon elle, pour accéder aux financements
extérieurs. Indépendamment des conséquences douloureuses pour le
personnel attaché à l'Orstom devenu ensuite IRD, ces choix (dont j'ai
fait la très pénible et douloureuse expérience), même s'ils sont
"raccords" avec les gouvernements précédents (de droite comme de
gauche), sont lourds de menaces ; aussi bien pour ce qui relève de la
recherche, fondamentale par définition, et donc libre, que pour la
seule et simple réflexion sur un "modèle" de développement qui, plus
que jamais, relève d'un occidentalo-centrisme formaté, dans la lignée
de Truman en 1949 (!), par les agences onusiennes et les économistes de
la Banque Mondiale.
Pour avoir vécu de longues années "au Sud", je sais ce que m'ont
apportés et appris ces cultures différentes. Je ne suis pas un ultra
gauchiste ni un écolo-bobo réactionnaire - même si c'est pourtant comme
cela que sont perçues (parfois avec raison) les SHS au sein de l'IRD
par les sciences dites "dures"-, mais je sais ce que
l'ultra-libéralisme et le capitalisme sauvage produisent en termes
d'inégalités toujours plus grandes.
Ceci étant dit, je doute fort que l'association des anciens puisse
avoir le moindre rôle sur ces sujets pourtant cruciaux. Dans tous les
cas, les discours du Président de la République à propos de la
démographie en Afrique (dans la droite ligne de celle de N. Sarkozy
pendant les Primaires) annoncent le chemin. J'en veux pour preuve
l'article publié à l'automne dernier (je crois) dans le Monde par J-P
Moatti et J-M Chataigner. Consternants de raccourcis et
d'approximations.
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* facultatif |
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