Alain RUELLAN
Des sols et des hommes, un lien menacé

Les sols font partie de notre quotidien. Marquant les paysages de leur empreinte, étroitement associés au développement de la vie et des sociétés humaines, ils assurent aux êtres vivants le gîte et le couvert. Contribuant à l'alimentation du monde mais aussi au recyclage des déchets, minéraux et organiques ainsi qu'à la régulation du cycle de l’eau, les sols constituent par ailleurs l'un des principaux réservoirs de carbone de la planète et jouent donc un rôle important dans l'équilibre climatique du monde .

Mais les sols sont mal connus. Qui sont-ils? Comment se forment-ils ? Quelles fonctions assurent-ils à l'égard des hommes et de l'environnement ? Dans quelle mesure les sols sont-ils menacés par l'urbanisation, la désertification, les pollutions agricoles et industrielles, l'intensification et l'uniformisation des pratiques culturales ? Ne sont-ils pas aujourd'hui en danger, à l'instar d'autres milieux naturels ?

Plus que jamais, il importe de faire découvrir ce milieu particulier, déterminant pour l'avenir de l'homme et de la biosphère. Tel est l'objectif de cet ouvrage largement illustré, accessible à tous, qui donne à voir et à comprendre les diversités des sols et de leurs relations avec les hommes ; l'objectif étant de mieux préserver les sols tout en continuant à les utiliser.

29,7 x 21 cm, 108 pages, 125 photos couleur IRD Editions Novembre 2010

Christian FELLER et Frédéric SANDRON :

Parcours de recherche à Madagascar.
L'IRD-ORSTOM et ses partenaires.
423pp + DVD. IRD Editions

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Novembre 2010.

Jean-Claude LEPRUN nous informe de la sortie de son second livre qui concerne, sous la forme d'anecdotes, sa vie de chercheur en Afrique, à Madagascar et au Brésil (Eéditions de l'Harmattan).
LEPRUN Jean-Claude, Terrains de recherche. Chroniques du quotidien d'un scientifique. Brousse africaine, tanety malgache et sertao brésilien, 1967-2001
Cet ouvrage est la suite chronologique d'Une jeunesse malgache, 1942-1966, paru en 2009, où l'auteur contait les vingt premières années de sa vie à Madagascar. Dans ce livre, il raconte en 135 anecdotes le quotidien de trente-cinq années de sa vie de chercheur sur les différents terrains des pays d'Afrique de l'Ouest : Sénégal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso; de Madagascar et du Brésil.
(Éd. de l’Harmattan, Coll. Terrain récits & fictions, 31 euros, 324 p.) ISBN : 978-2-296-13561-1

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Paru le 18 novembre 2010 24€ + port 5€
KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
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G. COURADE
"L'afrique des idées reçues"

Les Européens croient connaître l’Afrique. Ceci donne lieu à la production de clichés souvent négatifs qui partent de faits vus ou vérifiés pour s’élargir à des constructions imaginaires. Nous avons extrait une cinquantaine d’idées reçues autour de cinq thèmes majeurs structurant la représentation commune de l’Afrique subsaharienne
- La dilapidation des ressources, du capital et du patrimoine;
- Les réinterprétations du passé, les occultations présentes ;
- Comment être Africain ?
- En finir avec l’archaïsme paysan qui produit disettes et famines !
- Où va l’Afrique ?
Ces manières de voir, soulignées par les médias occidentaux, nourrissent des visions globalement pessimistes de l’Afrique subsaharienne : criminelle, exploitée, victime et suicidaire. Si espoir il y a, ce serait à long terme…. Incapables de devenir réellement indépendants en raison de leur aliénation culturelle, les Africains ne pourraient pas non plus se libérer de l’exploitation internationale. La dépendance est-elle si ancrée ? L’Afrique a-t-elle besoin d’un « ajustement culturel » ? Aborder un si vaste ensemble social par ses mentalités, c’est surligner une différence culturelle qui serait donnée une fois pour toutes (les coutumes, la tradition) aussi bien que sa faible capacité à la changer. L’Afrique est-elle réellement enfermée dans « la » tradition ? Celle-ci n’évolue-t-elle pas ? Pourquoi y a-t-il alors une Afrique qui réussit, et pas seulement dans le sport, la danse, les arts ou dans sa capacité de survie dans des situations extrêmes ?
Lieux communs, stéréotypes et idées reçues proviennent des projections occidentales, d’une lecture univoque des contraintes spatiales et naturelles et de l’interprétation des héritages historiques, démographiques et culturels comme obstacles au progrès matériel.
Les Africains eux-mêmes versent dans le cliché quand ils brandissent coutumes et traditions venues « du fond des âges » et dont ils ignorent (ou veulent passer sous silence) l’histoire et les manipulations qu’elles ont subies.
Ces lieux communs contiennent souvent une part de vérité. Tout le problème vient de leur généralisation, de leur survalorisation et de la séduction qu’ils inspirent alors qu’ils sont à géométrie variable.

Présentation détaillée de l'ouvrage (cliquer pour plus d'infos)

Bruno Voituriez, Le Gulf Stream, Editions UNESCO, Collection COI Forum Océans, 2006, 209 p.

Les mers et océans du globe entrent dans le fonctionnement du système climatique général. En accumulant l’énergie thermique et l’humidité, les surfaces marines permettent d’alimenter en eau les masses d’air et de rendre ainsi la terre habitable. Dans ce système complexe, les principaux courants marins du globe jouent un rôle décisif : ils ont ainsi un impact décisif sur le climat. Ainsi le courant froid de Humboldt est-il à l’origine de l’aridité de la façade occidentale de l’Amérique du Sud, le Labrador du froid des hautes latitudes de l’Amérique du Nord. Et le chaud Gulf Stream -qui prend naissance au large de la Floride et s’écoule jusqu’à la mer Baltique - est responsable de la douceur du climat européen, au point que les différents scénarios de réchauffement du climat mondial mettent en avant le déplacement (voire la disparition) du courant, ce qui aurait des impacts majeurs sur notre climat. Dans ce contexte, il est nécessaire de comprendre précisément le rôle des courants maritimes dans le système climatique global et, à un niveau moindre, de comprendre le fonctionnement du Gulf Stream qui nous concerne au premier plan. C’est à cet objectif que répond l’ouvrage sobrement intitulé Le Gulf Stream que Bruno Voituriez vient de publier aux éditions de l’UNESCO. Il s’agit pour l’auteur de faire autant œuvre de pédagogie en apportant des éléments clairs d’explication que œuvre de scientifique en apportant de éléments de réflexion qui permettront de remettre en perspective tout ce que l’on dit sur ce que l’on peut attendre des évolutions du climat. L’ouvrage commence par l’histoire scientifique du Gulf Stream. Son existence est attestée dès Christophe Colomb qui remarque ce courant qui facilite le retour vers l’Europe et les navigateurs après lui remarquent la chaleur des eaux de ce courant. Il faut ensuite attendre le milieu du XIXe siècle et les travaux de l’US Coast and Geodetic Survey pour que des mesures systématiques soient effectuées. L’océanographie connaîtra des progrès décisifs tout au long du XXe siècle qui culminent avec l’utilisation des satellites comme moyen d’observation. Les scientifiques ont donc pu répondre avec de plus en plus de précision à la question « Qu’est-ce que le Gulf Stream ? » qui occupe la deuxième partie de l’ouvrage : ils ont mis en évidence l’origine des courants océaniques (dus à l’attraction de la Lune et du Soleil), ainsi que le rôle du vent dans le fonctionnement du courant. Ces travaux ont permis l’exacte cartographie du Gulf Stream et de ces impacts climatiques à toutes les échelles. Enfin, l’ouvrage interroge aussi la spécificité des écosystèmes de l’Atlantique dont la reproduction dépend étroitement de l’existence de ce courant. Il s’agit donc d’un ouvrage complet sur la question, complété en annexe par un glossaire très riche et par de nombreuses illustrations. Compte rendu : Yann Calbérac

Parution en version bi-lingue (oct 2006) du livre

"La France et le CGIAR: des résultats scientifiques pour la recherche agricole internationale"/"France and the CGIAR: delivering scientific results for agricultural development "

qui présente en particulier les travaux de certains des membres de l'Association des Anciens de l'IRD.
Ce livre a été rendu public à Paris en octobre 2006 au ministère de l'agriculture et de la pêche au cours d'un évènement parallèlle à la réunion de l' ExCo 11. Un accord entre les organismes français de recherche (CEMAGREF, CIRAD, INRA et IRD) et le CGIAR a été également signé à cette occasion qui prévoit des actions communes en matière de recherche, formation et prospective. Cet ouvrage est téléchargeable sur le site du CGIAR en version anglaise et française.

http://www.cgiar.org/publications/france_cgiar2006/index.html

Table des matières et avant propos de Denis Despréaux et Francisco Reifschneider
Première partie: Les partenariats scientifiques
Deuxième partie: Les évolutions des dispositifs de recherche agricole
Troisième partie: Des éclairages pour la recherche agricole internationale de demain

 

Pour afficher au format pdf la fiche thématique n°6 du CSFD : Sciences et société civile dans le cadre de la lutte contre la désertification : la recherche scientifique dans les zones arides par Marc Bied-Charreton et Mélanie Requier-Desjardins.

Cliquer ici.

LES PROCARYOTES
Taxonomie et description des genres
par Jean-Louis GARCIA, Jean-Luc CAYOL et Pierre ROGER
Laboratoire de microbiologie IRD
Institut fédératif de recherche agro-industriel de Marseille
Universités de Provence et de la Méditerranée
Ecole supérieure d'ingénieurs de Luminy
Case 925, 163 avenue de Luminy, 13288 Marseille Cedex 09, France

DVD Editions IRD

et site WEB créé le 1er juin 2007

Alain Marliac vient de publier (oct 2007) :

"L'interdisciplionarité en question.
Les choses, les mots et le passé des hommes".

L'Harmattan, Paris.Dans cet ouvrage certains paysages ou sites, certains peuples d’Afrique noire sont présents, associés ou mélangés, au travers des réflexions et expériences qu’ils ont suscitées tout au long d’une carrière d’archéologue. Comment reconstruire leurs passés, aussi bien avec les Sciences naturelles qu’avec l’Histoire, la Géographie, la Linguistique et l’Ethnologie ? Comment gérer ce pluridisciplinaire face à leurs propres conceptions de ces passés et à l’actualité de leurs existences ? C’est-à-dire, finalement, comment participer à leur développement et qu’est-ce que le Développement ?