Les Européens croient connaître l’Afrique. Ceci donne lieu à la production de clichés souvent négatifs qui partent de faits vus ou vérifiés pour s’élargir à des constructions imaginaires.
Nous avons extrait une cinquantaine d’idées reçues autour de cinq thèmes majeurs structurant la représentation commune de l’Afrique subsaharienne
- La dilapidation des ressources, du capital et du patrimoine;
- Les réinterprétations du passé, les occultations présentes ;
- Comment être Africain ?
- En finir avec l’archaïsme paysan qui produit disettes et famines !
- Où va l’Afrique ?
Ces manières de voir, soulignées par les médias occidentaux, nourrissent des visions globalement pessimistes de l’Afrique subsaharienne : criminelle, exploitée, victime et suicidaire.
Si espoir il y a, ce serait à long terme…. Incapables de devenir réellement indépendants en raison de leur aliénation culturelle, les Africains ne pourraient pas non plus se libérer de l’exploitation internationale. La dépendance est-elle si ancrée ? L’Afrique a-t-elle besoin d’un « ajustement culturel » ? Aborder un si vaste ensemble social par ses mentalités, c’est surligner une différence culturelle qui serait donnée une fois pour toutes (les coutumes, la tradition) aussi bien que sa faible capacité à la changer. L’Afrique est-elle réellement enfermée dans « la » tradition ? Celle-ci n’évolue-t-elle pas ? Pourquoi y a-t-il alors une Afrique qui réussit, et pas seulement dans le sport, la danse, les arts ou dans sa capacité de survie dans des situations extrêmes ?
Lieux communs, stéréotypes et idées reçues proviennent des projections occidentales, d’une lecture univoque des contraintes spatiales et naturelles et de
l’interprétation des héritages historiques, démographiques et culturels comme obstacles au progrès matériel.
Les Africains eux-mêmes versent dans le cliché quand ils brandissent coutumes et traditions venues « du fond des âges » et dont ils ignorent (ou veulent passer sous silence) l’histoire et les manipulations qu’elles ont subies.
Ces lieux communs contiennent souvent une part de vérité. Tout le problème
vient de leur généralisation, de leur survalorisation et de la séduction qu’ils inspirent alors qu’ils sont à géométrie variable.
La dilapidation des ressources, du capital et du patrimoine
Qui n’a été convaincu que l’Afrique avait des richesses considérables à mettre
en valeur, mais … au profit de qui ? Richesses qui ont varié avec le temps, les
technologies et les besoins occidentaux et que les Africains tentent de contrôler en revendiquant le foncier ou la rente pétrolière pour les seuls autochtones. Mais
pourquoi oublient-ils que les bras et les compétences qui s’en vont sont une perte
nette et qu’ils devraient transmettre aux générations futures un patrimoine (terres
productives, forêts, etc.) et un capital non dilapidé ? En transformant l’aide publique en ressource à redistribuer ne diffusent-ils pas dans tout le corps social la gangrène de la corruption ?
L’abondance des richesses naturelles n’a pas permis le développement de
l’Afrique et la pléthore des matières premières ferait son malheur. L’économie n’a pas su mobiliser le capital interne, se diversifier et monter en gamme dans la
production exportée, brute ou peu élaborée.
On s’interroge en conséquence : « les pauvres des pays riches financent-ils les riches des pays pauvres » et faut-il donc privilégier la Hongrie plutôt que la Zambie ? La population ne rembourse-t-elle pas plus qu’elle ne reçoit, faisant face à une dette « insoutenable »? L’accumulation du capital financier ne se heurte-t-elle pas à une redistribution « sans limite » interdisant l’apparition d’entreprises ? La corruption n’est-elle pas une « spécialité » africaine liée au clientélisme, au multipartisme, à la remise en cause du service public et à l’appauvrissement massif de la population ?
Confrontée au VIH-sida qu’elle a du mal à combattre, l’Afrique va-t-elle se
trouver rayée de la carte, à tout le moins perdre une grande partie de ses ressources humaines ? Bien que « l’homme est de tous les bagages le plus difficile à déplacer» (Adam Smith), les Africains qui s’en vont en Europe sont-il les plus miséreux et quelle perte pour le continent représentent-ils ?
A la dilapidation des ressources et des capitaux, ne faut-il pas ajouter la perte
progressive du patrimoine naturel pour faire bonne mesure ? Les Africains
« pauvres » ne s’emploient-ils pas à détruire, par leurs pratiques et les feux de
brousse, aires protégées, forêts et sols, au point qu’il faille les protéger, parfois
manu militari ? L’Afrique se meurt, le désert progresse et la forêt recule ! Ne
convient-il pas de préserver ces « biens mondiaux » contre les vandales, mais
lesquels ?
Dans cette longue série de handicaps, comment enfin ne pas pointer
l’enclavement de ce continent massif éloigné des lieux d’échanges, une bonne partie de la population étant loin des côtes, empêchant son développement ? Qu’y a t il de vrai et de faux dans tout cela ?
Les réinterprétations du passé, les occultations présentes
La lecture du passé de l’Afrique est sujette à instrumentalisation dans le cadre
de la compétition des mémoires en Occident, du maintien au pouvoir de régimes
illégitimes, de la construction d’une identité et d’analyses alter-mondialistes ou
tropicalistes.
Les traites négrières se résument-elles à la traite atlantique et l’esclavage a-t-il
disparu? L’ethnie est-elle un fait identitaire précolonial et le tribalisme n’est-il
pas le déterminant fondamental des conflits, puisqu’invoqué par les belligérants? Enfin, les guerres sur le continent africain qui s’étalent sur le petit écran, ne sont-elles pas plus nombreuses, plus prédatrices ou plus meurtrières qu’ailleurs ? La confrontation religieuse entre islam et chrétienté là où ils se trouvent en contact, ne résume-t-elle pas les affrontements nord-sud? Le droit du premier occupant est-il légitime pour définir l’accès au foncier et à la redistribution d’une rente du sous-sol ? Le caractère artificiel des frontières est-il à l’origine de bien des problèmes comme on le souligne abondamment ? Le Sahara fut-il cette barrière hermétique marginalisant le continent pour des siècles ? Y avait-il des villes avant la colonisation ? L’État africain actuel n’est-il pas mal gouverné parce qu’il est une caricature de l’État colonial et occidental ? Enfin, les peuples africains n’ont-ils pas les régimes autoritaires qu’ils méritent, faute de militants pour préparer les sociétés à la démocratie, comme l’affirment des hommes politiques de premier rang ? Autant de questions que l’ouvrage s’efforce de poser pour y voir plus clair.
Comment être Africain ?
La distance culturelle qui s’est installée entre Africains et Occidentaux a remis
au goût du jour des observations coloniales sur les comportements et les mentalités africaines. Plus ils nous sont proches géographiquement (comme dans nos banlieues), plus cette distance est grande. Qui plus est, ils s’écartent toujours de ce que commanderaient les droits humains et les bonnes moeurs, le « politiquement correct » et la rationalité économique tels que définis par nos normes à vocation universelle.
Pensons aux mutilations sexuelles féminines toujours fréquentes et plus que
jamais condamnées et à l’intolérance en matière d’homosexualité (si peu acceptée en Afrique).
S’agissant des comportements économiques, les critiques du « parasitisme
familial », de l’absentéisme, de la « paresse » du fonctionnaire ou du paysan
d’Afrique forestière « gâté par une nature généreuse » et du détournement du
service public au profit d’intérêts privés clientélistes abondent. Les experts ne
manquent pas de souligner la faible propension à l’épargne et à l’accumulation
capitaliste, le refus de la « saine » concurrence, l’esprit de rente et de lucre à tous les niveaux, la préférence pour le retour rapide sur investissement, l’acceptation et la complaisance pour l’illégal. Autant d’obstacles à la bonne « gouvernance » et au « développement humain » qui deviennent parfois des tares propres à l’Afrique.
Ces impressions sont renforcées par les Africains eux-mêmes qui mythifient la
solidarité et le village tout en pratiquant excision et polygamie au nom des coutumes réinventées et qui privilégient le social et la famille-providence dans un univers sans protection sociale. Ce jeu de représentations en miroir structure donc les idées retenues ici.
La solidarité africaine n’est-elle pas, pour certains, l’expression d’une société
altruiste face à un Occident égoïste qui a perdu le sens du collectif et du don ? Les villageois du Sahel ou les sociétés acéphales bantoues, par exemple, ne vivent-ils pas dans une sorte de communisme primitif, de kibboutz collectiviste et antiautoritaire où chacun est pauvre, mais participe à la gestion des affaires? Alors que la redistribution rentière fait office de politique sociale au Nigeria, par exemple, les Africains seraient-ils dans une économie morale rétive à tout effort productif ? Les initiatives individuelles, dans des sociétés fortement communautaires, seraient-elles découragées par un contrôle social sévère (préservant statuts et ordre social), pour éviter l’épanouissement des cadets, le choix de l’époux par les femmes ou l’enrichissement d’un petit nombre ? En définitive, y a-t-il des entrepreneurs africains dignes de ce nom, une fois soulevée la chape de plomb du « communautarisme », de la colonisation économique et de l’apartheid ? Pour définir et évaluer la pauvreté dans des sociétés commandées par le social autant que par le marché, ne doit-on prendre en compte que des critères monétaires (1 ou 2 USD par jour) ?
Trois figures focalisent enfin l’attention par leur singularité : l’homme polygame, le commerçant spéculateur et le fonctionnaire corrompu. La polygamie masculine qui révulse bien des occidentaux désormais tolérants sur les relations
adultères ou l’échangisme, a-t-elle l’extension qu’on veut bien lui attribuer ? Le
commerçant n’est-il qu’un « affameur » et un spéculateur et le fonctionnaire qu’un paresseux privatisant le service public ?
En finir avec l’archaïsme paysan qui produit disettes et famines !
Comment dès lors s’étonner de voir les techniciens du développement encore persuadés de devoir imposer le progrès aux 500 millions de paysans africains ? D’autant que disettes et famines se reproduisent. Les savoirs de certaines paysanneries sont souvent qualifiés d’archaïques, ni efficients, ni adaptés
et finalement « primitifs ». Tout repose ici sur une appréciation péjorative du
passé déconsidérant les savoir-faire qui en sont issus, ce qui contribue à valoriser
sans réserve les « réussites » de l’Occident ou de l’Asie.
Les technologies (engrais chimiques, sélection variétale, etc.) sont donc
parées de toutes les vertus et introduites au forceps, au nom de l’urgence. Il est
vrai que la vulgarisation présuppose, le plus souvent, l’ignorance paysanne et que les seules représentations paysannes autorisées à s’exprimer ont été longtemps subordonnées aux projets. Aussi voit-on toutes ces technologies se répandre sans guère se préoccuper de leur acceptabilité et l’on tend à culpabiliser ceux qui feraient preuve de résistance, même légitime, à la diffusion de ces innovations.
Après avoir dénié toute valeur à l’agriculture traditionnelle et à l’élevage dit
« contemplatif », les techniciens n’ont-ils pas eu de cesse d’introduire tracteurs et
culture attelée, cultures de rente, irrigation à grande échelle, coopératives et
plantes transgéniques tout en préconisant la mise en valeur des « terres neuves »?
Avec quelles greffes, quelles appropriations, quelles nouvelles configurations
socio-économiques acceptables et quels problèmes tragiques aussi?
Vers où va l’Afrique ?
L’Afrique d’aujourd’hui change vite sous l’effet de sa croissance démographique et en fonction de sa place géopolitique et économique internationale. Mais aussi des luttes intestines pour la survie, le pouvoir ou les ressources. Quels sont donc les moteurs de cette mutation ? Sa jeunesse, ses femmes ou le retour de ses élites qualifiées ? L’argent des migrants ou l’aide internationale, les nouvelles technologies, l’économie informelle ou l’industrialisation ? Ou plutôt
une nouvelle organisation du pouvoir (décentralisation) et la poursuite de l’effort
d’éducation ? Où se produisent les avancées et dans quel contexte ?
L’Afrique subsaharienne présente aujourd’hui la fécondité la plus élevée du
monde constituant ainsi une véritable « bombe démographique ». L’âge moyen
n’est que de 17 ans, mais que faut-il attendre de jeunes si nombreux, quel « bonus démographique » en espérer dans une génération ? Y a-t-il plus d’espoir du côté des femmes ? Le contrôle communautaire, comme la domination masculine renforcée par la colonisation ne peuvent être mis en doute. Peut-on encore espérer le retour de personnes hautement qualifiées qui ont fuit massivement le continent et se sont intégrées ailleurs avec des statuts élevés ? Que faire pour que l’Afrique en bénéficie ? Les envois d’argent des migrants ne servent-ils pas à autre chose qu’au développement ?
L’industrialisation de l’Afrique s’est révélée à peu près partout être un fiasco.
Faut-il en déduire pour autant une quelconque impossibilité ? L’économie
informelle ou populaire a été perçue comme la bouée de sauvetage puisque
l’industrie n’était pas au rendez-vous. Constitue-t-elle pour autant la panacée pour produire de la croissance, générer des emplois et des revenus ? L’expansion
fulgurante du téléphone mobile et d’Internet a suscité un grand espoir, mais est-il
réaliste de fétichiser les « tuyaux » sans une créativité équivalente dans les
contenus ? L’ampleur de la progression de la scolarisation depuis les indépendances a été sous-estimée. Faut-il pour autant penser que celle-ci sera universelle en 2015 et permettra de combler les écarts de développement ? Face enfin aux défaillances étatiques, décentralisation et sociétés civiles sont appelées au chevet du malade pour permettre une meilleure gouvernance.
Au total, notre approche s’est voulue exigeante pour répondre aux interrogations se dissimulant derrière les jugements que comportent les idées reçues.
En estimant que l’Afrique est un chantier avec des fondations plus importantes qu’il n’y paraît. Son devenir fera parti de celui de l’Europe voisine qui doit s’y préparer en la regardant sans préjugés.
Trente auteurs, appartenant à différentes disciplines scientifiques, ont tenté de
faire le point sur ces questions sans occulter la complexité africaine. Ils ont puisé
dans les connaissances accumulées s’ajoutant parfois à des recherches originales. Ils se sont efforcés de dire l’essentiel dans un espace limité, lecture qui peut être
complétée par celle d’une sélection d’ouvrages et de pages électroniques.
TABLE DES MATIERES
Avant-Propos (3) Georges Courade
Mots-clés attribués aux idées reçues (8)
Sommaire (11)
Introduction (13) Georges Courade
Partie 1 - L’Afrique est riche… mais les Africains dilapident les ressources !
1. L’abondance des richesses naturelles doit permettre le développement de l’Afrique (Richesses naturelles) (49) Sylvain Guyot
2. L’Afrique reçoit plus d’argent qu’elle n’en rembourse (Dette) (57)
Marie Poussart-Vanier et Georges Courade
3. L’accumulation est impossible parce que la redistribution est sans limite (Accumulation) Pierre Janin (64)
4. La corruption est une « affaire africaine » impliquant l’Etat et les responsables publics (Corruption) (71) René Owona
5. Le sida va rayer l’Afrique de la carte du monde (Sida) (78)Fred Eboko
6. Ce sont les Africains les plus pauvres qui migrent vers l’Europe (Migrants pauvres) (84) Christine Follana
7. Les « pauvres » dilapident les ressources naturelles (Pauvres prédateurs) (90)
Pierre Janin
8. Les feux de brousse épuisent les sols (Feux de brousse) (95) Isabelle Owona
9. La forêt recule… (Déforestation) (100) Alain Morel
10. Le désert avance… (Désertification) (106) Alain Morel
11. L’enclavement empêche le développement de l’Afrique (Enclavement) (112)
Géraud Magrin
Partie 2 - Lire le passé pour comprendre le présent et construire l’avenir
1. La traite négrière, c’est le seul fait des Européens (Traite négrière) (122)
Sylvain Guyot
2. L’esclavage n’existe plus en Afrique (Esclavage actuel) (130) Jean-Claude Bruneau
3. Les ethnies ont une origine précoloniale ( Ethnies précoloniales) (137) Jean-Claude Bruneau
4. Le tribalisme explique tous les conflits (Conflits tribaux) (144)
Michael Neuman et Jean-François Trani
5. Les guerres d’aujourd’hui sont plus nombreuses, plus meurtrières, plus prédatrices et plus barbares ! (Guerres) (151) Marc-Antoine Pérouse de Montclos
6. Nordistes musulmans et sudistes chrétiens s’affrontent dans les Etats africains (Conflits religieux) (158) Maud Lasseur
7. Il existe un droit ancestral à la terre des communautés dites « autochtones »
(Autochotonie) Claire Médard (166)
8. Les frontières africaines sont pénalisantes (Frontières pénalisantes) (173)
Karine Bennafla
9. Le Sahara est une barrière (Barrière saharienne) ( 179) Karine Bennafla et Georges Courade
10. La ville en Afrique est une création coloniale (Ville coloniale) (185)
Xavier Durang
11. L’Etat en Afrique ne fonctionne pas parce qu’il est une copie de l’État occidental (ou de l’État colonial) (État importé) (191) Jean-François Médard
12. L'Afrique n’est pas prête pour la démocratie (Démocratie étrangère) (197)
Fred Eboko
Partie 3 – Comportements irrationnels, mentalités rétrogrades
1. La solidarité africaine relève de la générosité (Solidarité africaine) (207)
Samuel Ndembou
2. Les pauvres sont ceux qui n’ont pas d'argent (Pauvres) (213) Virginie Briand
3. L’Afrique vit de l’économie de rente ! (Economie de rente) (220) Pierre Janin
4. Le contrôle social est si fort qu’il décourage les initiatives (Contrôle social) (226) Pierre Janin
5. Il n’y a pas d’entrepreneurs en Afrique ! (Entrepreneurs) (232) Michel Simeu Kamdem
6. Les commerçants sont des spéculateurs et des exploiteurs ! (Commerçants) (238) Pierre Janin
7. Les fonctionnaires ne remplissent pas leur mission de service public (Fonctionnaires) Jean-François Trani (244)
8. Les Africains sont tous polygames (Polygames) (251) Georges Courade et Christine Tichit
9. Les sociétés villageoises sont égalitaires (Egalitarisme villageois) (258) Pierre Janin
Partie 4 - Le progrès doit être imposé à des paysan(nes) archaïques
1. L'agriculture africaine est archaïque et figée (Agriculture archaïque) (267)
Isabelle Owona
2. Le travail paysan reste encore manuel ! (Agriculture manuelle) (274) Eric Vall et Véronique Alary
3. Les pasteurs sont des éleveurs « contemplatifs » (Eleveurs contemplatifs) (281) Bernard Faye
4. Les cultures de rente concurrencent les cultures vivrières ( Rente-vivrier) (288)
Audrey Fromageot, Samuel Ndembou et Georges Courade
5. Il faut coloniser les terres neuves pour développer l’Afrique (Terres Neuves) (295) Samuel Ndembou
6. Il faut développer l’irrigation, comme en Asie, pour résoudre la question alimentaire (Irrigation) (302) Audrey Fromageot
7. Les organisations paysannes ne défendent pas les intérêts des agriculteurs
(Organisations paysannes) (308) Marie-Rose Mercoiret
8. Les OGM, c’est « la » solution pour réduire la faim (OGM) (315) Marie Poussart-Vanier
Partie 5 - L’Afrique est partie… dans quelle direction ?
1. Les Africaines font trop d’enfants : une bombe démographique en puissance !
(Fécondité-démographie) (325) Georges Courade, Christine Tichit
2. Les jeunes sont (et seront) les agents du changement en Afrique ! (Jeunes) (332) Jean-François Trani
3. Les enfants des rues des villes produisent une culture originale (Enfants de la rue) (338) Marie Morelle
4. Les Africaines sont soumises (Femmes soumises) (344) Pierre Janin
5. Il faut rapatrier en Afrique les cerveaux qu’on lui a pris (Retour cerveaux) (350) Christine Follana et Jean-François Trani
6. Les envois d’argent des migrants africains ne contribuent pas au développement du pays d’origine (Argent migrants) (356) Christine Follana
7. L’industrialisation de l’Afrique est un mirage (Industrialisation) (363)
Georges Courade
8. L’économie informelle est la voie pour un développement à l'africaine (Economie informelle) (370) Jean-François Trani
9. Le téléphone mobile et Internet sont une chance pour le développement de l’Afrique (Téléphone mobile et Internet) (376) Michel Simeu Kamdem
10. La décentralisation réglera les problèmes de l’Etat en Afrique (Décentralisation) (383) Géraud Magrin
11. La scolarisation primaire universelle est pour demain ! (Scolarisation primaire
universelle) (390) Marie-France Lange
Modalités pratiques d’achat en ligne :
FNAC ( 23,75 Euros) http://www.fnac.com
À la page ( 23,75 Euros) http://www.alapage.com
Amazon ( 23,75 Euros) http://www.amazon.fr
Chapitre.com ( 23,75 Euros) http://www.chapitre.com
Librairie Mollat ( Bordeaux) ; http://www.mollat.com:
Librairie Sauramps ( Montpellier) : « sauramps.com/rubrique.php3?id_rubrique=3865 » ;
La Procure : http://www.laprocure.fr (25 euros)