Fiche individuelle (mise à jour en 2009)
 
Marie-Simone CHANDELIER (--2018 )
In Memoriam : Marie-Simone Chandelier

J'ai une bien triste nouvelle à vous communiquer. Notre amie et collègue Marie-Simone Chandelier vient de nous quitter à l'âge de 74 ans. Marie-Simone souffrait depuis quelques mois d'un cancer du pancréas dans sa forme la plus sévère. Elle avait dû se rendre le 17 septembre dernier à l'hôpital pour des examens complémentaires et n'en est malheureusement plus ressortie.
Cette mort prématurée est trop injuste. Marie-Simone était célibataire. Toute sa vie elle s'est dévouée pour ses parents, sa sœur et son beau-frère disparus eux aussi il y a quelques années laissant quatre fils dont Marie-Simone prenait soin comme s'ils étaient les siens.
Elle fut une collègue irréprochable que j'ai connue au Service des Relations Extérieurs de l'ORSTOM. Elle était responsable du bureau Amérique Latine. Bon nombre de nos collègues chercheurs ont eu affaire à elle. Ils connaissent son sérieux, son dévouement et sa grande discrétion.
Ses quatre neveux vivent en Allemagne.
Pour l'instant Marie-Simone repose à la Chambre mortuaire de l'Hôpital St-Antoine. Elle sera transférée lundi 15 au Crématorium de Champigny (560, avenue Maurice Thorez).
- De 11H30 à 12 H aura lieu un recueillement après l'incinération (Marie-Noëlle sera présente) . Pas de cérémonie religieuse, pas de bénédiction. Ses neveux ne seront pas présents. A part une ou deux amies et quelques collègues qui pourraient se déplacer Marie-Simone n'aura pas le témoignage qu'elle mérite.
- A 15H30 l'urne sera déposée au cimetière de Nogent-sur-Marne sur le caveau de ses parents (134, rue de la Paix).
Marie-Simone avec Jacques Claude lors du voyage
AIDA en Ardèche.
En cas de besoin, un complément d'informations peut être obtenu auprès de l'Agence des Pompes Funèbres du Perreux qui organise ses obsèques (tél. 01 43 24 15 33).
Nous savons tous qu’elle fut une grande professionnelle, une collègue dévouée, attentive aux autres, d'une très grande gentillesse et d'une très grande discrétion.
Sa disparition si brutale et si injuste mérite qu'on lui témoigne notre attachement et notre reconnaissance. D'autant plus qu'elle se retrouve plus seule que jamais.
Monique Martiny (monique.martiny@gmail.com)

Quelle bien mauvaise nouvelle que cette disparition de Marie-Simone Chandelier. C'était une femme de grande qualité qui faisait l’unanimité de tous ceux qui ont travaillé avec elle ou simplement l'ont côtoyée dans les étages de la Rue Lafayette.
Depuis sa retraite en 2004 ? (En tout cas avant le déménagement à Marseille) elle fut très active au sein de notre association et nous l'avons retrouvée avec plaisir lors de notre voyage en Auvergne.
Elle fut responsable du secteur Amérique Latine pendant de nombreuses années à une époque où l'on avait un Service des Relations extérieures (et non pas une direction stratégique de ceci ou cela) et Marie Simone avait vraiment la notion du service rendu ancrée au cœur de sa pratique professionnelle et tous les chercheurs et surtout les représentants et chefs de mission ayant travaillé en Amérique Latine peuvent en témoigner. Je ne connaissais pas sa vie privée mais ce que nous en dit Monique complète le portrait. Elle rejoint l'assemblée des personnes remarquables qui ont façonné l'Orstom-IRD et qui resteront dans nos mémoires.
Jacques Claude

Marie-Simone Chandelier était responsable du bureau "Amérique latine", et, en tant que Représentant de l'ORSTOM au Pérou puis de l'IRD au Mexique, j'ai eu le plaisir et la grande chance de pouvoir travailler avec elle pendant seize années.
Elle était très proche des Représentants qui l'appréciaient énormément et étaient heureux de l'accueillir dans leurs fiefs lors des réunions de concertation. Ils savaient qu’ils pouvaient toujours s’appuyer sur sa connaissance approfondie des dossiers, et n'oubliaient jamais de la rencontrer dans son bureau de la Rue Lafayette où ils se sentaient toujours bien accueillis. Elle assurait avec compétence et efficacité les relations avec les différents services du siège. Un problème qui lui était confié était un problème résolu. Elle intervenait toujours avec une grande compétence basée sur sa maîtrise des dossiers et sur sa perception précise des activités des chercheurs installés dans son rayon d'action.
            Je l'avais retrouvée au Siège entre 1990 et 1995 alors que j'avais accepté la responsabilité du SRE. Connaissant son autorité naturelle et son sens profond du "service", je lui avais demandé de me seconder dans la conduite de ce service. Et elle l'avait fait avec le brio qui la caractérisait, affichant toujours avec précision une étude approfondie des dossiers (contacts avec les partenaires scientifiques ou administratifs en France comme à l'étranger, déroulement des programmes de recherches, préparation des contrats de collaboration et des réunions de concertation...) mais également représentant l'ORSTOM/IRD dans les réunions organisées par les tutelles dès lors qu'il s'agissait d'Amérique latine.
              Efficace et compétente (je savais pouvoir me reposer sur elles dès qu'il s'agissait de son secteur géographique), aimant la perfection, toujours d'une grande discrétion (Il avait fallu la disparition de son père et la terrible maladie de sa mère pour qu'elle accepte de parler des siens), elle occupait sans nul doute une place privilégiée au sein de l'ORSTOM/IRD où elle était appréciée de toutes et tous.
             Tous les Représentants en Amérique du Sud, seront très certainement de mon avis : elle n'avait qu'un objectif, les accueillir, les comprendre, les aider. Avec elle, le mot SERVIR était une réalité quotidienne.
             Merci Marie-Simone.
Henri Poupon

Très affecté par la disparition soudaine de Marie-Simone, c’est un flot de souvenirs qui me sont remontés en tête.
Marie-Simone avec sa connaissance aussi subtile qu’approfondie des pays et partenaires d’Amérique latine, m’a toujours été d’un conseil avisé car je ne me suis pas privé de la solliciter. Quand j’ai été appelé à revenir au siège de l’ORSTOM (rue Lafayette) fin 1993 par Bruno Voituriez, comme chargé de mission, j’ai alors fait la connaissance de Marie-Simone. Pendant les quelques 10 années après la réforme de l’Orstom et l’avènement de l’RD, où j’ai assumé les responsabilités de Directeur de Département, je me suis beaucoup appuyé sur elle. La Direction des Relations internationales représentait pour moi cette permanence, ce « poumon » indispensable de l’Orstom puis de l’IRD pour toute entreprise scientifique à l’étranger. Ce souffle, ce savoir et la passion des chargés de mission « géographiques » de la DRI, comme Marie-Simone, M. Christine Brugaillères, Monique Martiny, Régis Menu et d’autres, se sont toujours maintenus et adaptés aux divers changements de Directions de la DRI, de réforme, réorganisation etc. et ce n’était pas toujours une partie de plaisir.
 Marie-Simone, m’a beaucoup aidé et soutenu à titre plus personnel dans les moments de stress intense et de doute. Quel soulagement que de pouvoir préparer une rencontre avec des partenaires voire aller en mission avec elle en Amérique latine, dans des pays que je ne connaissais pas. Marie-Simone était un gage de réussite pour toutes ces entreprises. Solide et fiable dans les turbulences, elle était toujours disponible et heureuse de partager sa connaissance des divers partenaires, son amour pour ces pays et leurs cultures. Merci Marie-Simone « y hasta siempre ».
Patrice Cayré

Simone Chandelier que j'avais recrutée pour mon service rue Bayard était une collaboratrice efficace, très dévouée. Après mon départ de l'ORSTOM je l'ai revue plusieurs fois à Paris avec grand plaisir et je suis très triste d'apprendre les conditions de la fin de sa vie. Elle était basque et n'avait dans l'ORSTOM que des amis. Je me souviens avoir convaincu Camus, hésitant, de la recruter.
Roger Fauck

J'ai peu travaillé avec Marie Simone mais cela m'a suffi pour apprécier sa compétence, sa conscience professionnelle et ses capacités personnelles ainsi que sa gentillesse...si tout le monde était comme elle cela irait mieux. Je ne sais à qui dire cela, merci de relayer ce message.
Marc Bied-Charreton

Elle était l’une des personnes que j’avais grand plaisir à rencontrer lorsque j’allais à la Direction Générale rue Lafayette. J’ai toujours apprécié sa grande gentillesse et son efficacité professionnelle.
Pierre Roger

Ayant travaillé plusieurs années à la DRI, je suis comme Monique Martiny particulièrement touché de cette nouvelle. Pourriez-vous diffuser sur la liste un contact familial ainsi que celui de Monique ?
Michel Larue

Je suis aussi très touché par cette nouvelle du décès de notre collègue Marie-Simone. Merci beaucoup de lui avoir donné la publicité qu'elle mérite.  Pendant une grande partie de ma carrière réalisée au Brésil j'avais pu apprécier à la fois le professionnalisme et la grande gentillesse de Marie-Simone. Inutile de souligner son dévouement à notre maison : d'autres l'ont fait et je ne peux qu'y souscrire.
Patrick Séchet, depuis Cabo Frio, RJ (Brésil)

Oui bien sûr nous avons tous connus Marie-Simone à des titres divers et sa disparition soudaine nous attriste énormément. Le moins que l’on puisse faire pour honorer sa mémoire serait peut-être comme le suggérait Pierre : une plaque au nom de ses collègues remise sur sa tombe. Je peux envoyer immédiatement ma contribution à la personne qui se chargerait d’une collecte pour l’achat de ce souvenir. Mais pour plus de simplicité prendre peut-être les fonds nécessaires sur le compte d’AIDA. Malheureusement je suis absent de la région parisienne en ce moment et ne peut être présent à la cérémonie.
Amicalement à toutes et tous
Jacques Merle

Je suis triste d'apprendre la disparition de Marie-Simone Chandelier. Pendant la quinzaine d'années que j'ai passées rue Lafayette, j'ai toujours eu beaucoup de plaisir à la rencontrer et à m'entretenir avec elle. J'appréciais sa disponibilité, son attention pour les autres, la constante gentillesse de son accueil, sa modération et sa discrétion, mais aussi sa compétence et sa disponibilité. Elle a beaucoup apporté à ses collègues et à l'ORSTOM, et bien au-delà de son domaine de l'Amérique latine. Elle avait bien mérité son "cordon bleu" comme elle l'avait appelé elle-même, et qui lui avait fait plaisir, comme à ses nombreux amis, malgré sa grande modestie.
Bernard PhlIippon

Je suis très peiné d’apprendre le décès de Marie- Simone, que j’avais bien connue notamment lors de mon affectation en Amérique latine, puis au siège comme interlocutrice du département et pour laquelle j’avais beaucoup de sympathie. Son sérieux, son efficacité et sa bienveillance en faisait une partenaire remarquable, au service des relations extérieures. Dans les couloirs, son amabilité et son sourire agrémentaient notre travail. Je ne pourrais pas me rendre à ses Obsèques, mais si un geste peut être fait au nom de AIDA ou autre, je m’y associerais volontiers.
Antoine CORNET

 J’ai toujours apprécié de travailler, voyager, partager, échanger avec Marie Simone. J'ai l'impression qu'une part de moi s'efface...
Bruno Voituriez

C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de Marie-Simone.
Professionnellement, j'ai eu rarement à discuter avec elle, mais ce qui est certain, c'est qu'à chaque fois que je la rencontrais dans diverses occasions, y compris aux sorties des Anciens de l'IRD, j'étais frappé par sa gentillesse. J'ai appris aussi, grâce à son amie et notre collègue Monique Martiny, tout ce que Simone a pu faire pour les autres. C'était manifestement une femme d'une grande attention et générosité pour les autres.
A toute sa famille, j'adresse mes plus sincères condoléances.
Christian Feller

Marie Simone fut un pilier du partenariat avec l'Amérique latine, ouverte, curieuse, solidaire, solide, elle nous ouvrait les portes et nous accompagnait dans nos découvertes, trop silencieuse, oh combien précieuse, bonne route Marie Simone !
 Odile Hoffmann

Très ému par la disparition de Marie Simone Chandelier. C'est l'une des personnes les plus remarquables que j'ai connues à l'IRD, sensible, attentive aux enjeux, disponible et discrète, respectueuse des partenaires, qui le lui rendaient, et usant de son aura pour faire avancer des projets parfois audacieux ; puis se retirant modestement dans l'ombre, tout en suivant les dossiers qu'elle connaissait parfaitement.
Une amie et un grand facilitateur pour les chercheurs.
Un exemple, pour moi. Je tenais à le dire.
Roland Waast

Je tiens à apporter mon témoignage qui ne fait que confirmer les qualités soulignées par les collègues qui se sont manifestés.
Depuis fin 1979 jusqu'au déménagement de l'IRD de la rue La Fayette j'ai été en contact étroit avec Marie-Simone Chandelier, en particulier pour ce qui concernait le Brésil. Sa compétence et sa gentillesse en faisaient une interlocutrice incontournable, qui savait résoudre les problèmes avec calme et fermeté.
Elle était aussi très appréciée par nos partenaires qui soulignaient sa qualité d'écoute.
Grâce à Marie-Christine Brugallière, j'avais pu la voir en juin à l'hôpital où elle suivait son traitement. Elle était telle que nous l'avons toujours connue, demandant des nouvelles des "anciens", empathique, digne.
Je ne l'oublierai pas.
 Philippe Léna

La disparition de Marie-Simone Chandelier m’a attristé comme vous tous, bien qu’ayant peu travaillé avec elle du fait de mes affectations en Afrique et dans le Pacifique. Elle était toutefois parvenue à dénouer un dossier plutôt compliqué, celui d’un de nos enquêteurs au Togo, Etienne Ahiako, venu en France poursuivre des études jusqu’à la maîtrise et retourné au pays. Il s’était spécialisé sur l’étude de la religion vaudou et il avait été invité en Argentine pour un congrès scientifique, par les pratiquants de cette religion, dont les ancêtres lointains, victimes de la traite négrière et regroupés en association locale, avaient importé cette religion qui, comme au Brésil, s’y était localement hybridée… Au coeur du mois d’août 1993, Marie-Simone Chandelier m’avait téléphoné pour de plus amples informations sur ce dossier qui semblait un peu fragile, qu’elle devait plaider auprès de Winter ! Elle avait fait manifestement le job, puisqu’Etienne Ahiako avait bénéficié d’un billet Lomé-Buenos-Aires et qu’il reçut à l’arrivée au congrès, comme unique représentant africain, une standing ovation ! Merci l’ORSTOM, merci surtout Marie-Simone.
Benoît Antheaume

Marie-Simone Chandelier est décédée, à l’âge de 74 ans. Marie-Simone a été pendant de nombreuses années responsable du Bureau Amérique latine, au siège de l’IRD. Les obsèques ont eu lieu lundi 15 octobre 2018, à 15h30, au cimetière de Nogent-le-Perreux, rue de la paix
Bruno BORDAGE, Délégué régional adjoint de l’IRD en Ile de France

Ce matin au crématorium, pour l'incinération, nous étions une petite quinzaine. Deux des neveux de Marie-Simone, quatre de l'Orstom/IRD : Régis Menu, Laurence Porges, Jean-François Turenne et moi-même. Des voisins et représentants de son groupe de chant qui ont témoigné et chanté une chanson Croate qu'elle aimait beaucoup. J'ai dit quelques mots de notre part à tous et lu le texte de Poupon. J'ai remis la plaque de l'Association des Anciens, sur laquelle figure l’inscription « Pour Marie Simone, ses amis de l'Orstom/IRD »
Cérémonie apaisée et sereine. D'autres seront sans doute cet après-midi au cimetière, dont Georges Courade qui dira aussi quelques mots. C'était bien d'être là et de dire à sa famille et à ses amis combien elle avait été importante pour notre maison.
Marie Noëlle Favier

Au cimetière, étaient présents : Hervé De Tricornot, Gendreau, Pierre Peltre,  Marie-Christine Brugalière  et Georges Courade qui a prononcé l’hommage suivant :

Marie Simone nous a quitté trop vite. Trop brusquement.  Sans que l’on ait eu le temps de l’accompagner un tout petit peu.  De l’écouter aussi parce qu’elle ne prenait pas assez la parole pour s’exprimer, donner à voir son vécu. Elle était réservée et nous si peu à l’écoute.
L’an dernier, elle avait prévu de venir faire un tour à vélo dans le bois de Vincennes mais craignait la route et les véhicules qui y circulait. Je n’ai donc pas eu le plaisir de circuler avec elle dans ce bois, du jardin tropical au parc floral. Occasion manquée qui ne se reproduira plus.
Je prends la parole devant vous pour rappeler ce qu’elle était, ce que nous lui devons, nous chercheurs de l’ORSTOM et pour marquer d’une petite pierre l’affection que nous lui portions. C’est aussi le salut du Béarn que je veux donner à la basquaise qu’elle était par sa mère. Pour rappeler sa gentillesse, sa serviabilité, son dévouement qui nous attachait à elle. Et vont nous manquer.
Nous l’avons connu à l’ORSTOM, l’institut de recherche travaillant dans le vaste monde où elle a passé une bonne partie de sa vie.  De 1974 à 2009. Dans les services centraux à la Direction des relations internationales. Elle était encore Chef de service du bureau Amérique latine selon   l’organigramme de 2008.  Elle y travaillait à notre ouverture sur le   continent sud-américain. Avec efficacité et sans se mettre en avant. Elle n’avait pas un ego surdimensionné, bien au contraire. Elle savait tout de nos partenaires du Mexique et du Brésil, du Chili ou de l’Équateur, de Cuba ou de la Bolivie Avec qui elle entretenait des échanges continus en Espagnol et en Portugais. Elle les recevait chaleureusement lors de leur venue en France et ils lui rendaient bien. Vont-ils apprendre sa disparition ? Je ne sais.
Elle n’était pas qu’une femme de dossier. Loin de là. Je l’ai connu à la rue Lafayette où vint s’installer le siège de l’ORSTOM, dans l’ancien siège de la CGT au 7ème étage. Toujours souriante et aimable à l’endroit du chercheur africaniste que j’étais et à qui elle donnait les derniers tuyaux sur l’évolution, je dirais chaotique parfois, de l’institution à certaines périodes. Elle analysait en connaisseuse la politique de l’ORSTOM.  On était tous les deux attachés à cette maison en dépit de tout ce qu’on pouvait lui reprocher.
En 2008, catastrophe, le siège de l’institution fut transféré à Marseille suite à une promesse politicienne.  Sans se préoccuper du personnel vivant et travaillant à Paris. C’était une erreur et 80% du personnel du siège restèrent en Ile-De France comme Marie Simone. Elle vécut très mal cette période.
La période de retraite prise voici sept ans la vit s’enfermer dans une certaine solitude en raison de sa situation de famille dont nous n’avions pas conscience, nous les anciens de la maison. Votre présence montre cependant qu’elle avait des liens sociaux multiples. Merci à vous de l’avoir entourée.
Je voudrais dire ici combien elle faisait l’unanimité de tous ceux qui ont travaillé avec elle ou l'ont simplement côtoyée rue Lafayette. Pour son travail et sa disponibilité intellectuelle. Et dire aussi combien le sort a été cruel pour elle.
Agur Marie Simone, Adieu Marie Simone. Que la croix basque veille sur toi !
Georges Courade

Je viens de prendre connaissance du décès de Marie-Simone Chandelier avec stupeur et beaucoup de tristesse. Je connaissais très bien Marie-Simone pour avoir travaillé longtemps avec elle, principalement lorsque j'étais représentant à Brasilia entre 1995 et 2001 puis, ensuite, lorsque j'étais au siège. Elle était très compétente, connaissait parfaitement ses dossiers et avait d'excellentes relations à l'extérieur de l'IRD, aussi bien en France qu'en Amérique Latine, avec ses correspondants dans toutes les institutions qui comptaient pour la vie de notre institut.
 
Pour nous, les représentants de l'IRD au sein du réseau IRDAL (IRD en Amérique Latine), elle était notre "tour de contrôle" au siège, notre point de référence, capable de nous fournir rapidement toutes informations utiles dans l'exercice de nos fonctions. Elle était aussi la cheville ouvrière des réunions bilatérales. Elle était enfin d'une grande disponibilité et, surtout, d'une immense gentillesse. L'annonce de son décès m'attriste beaucoup. C'est une partie de la mémoire de tous les Irdiens qui ont travaillé en Amérique latine, qui s'en va.
Maurice Lourd

Lorsque l’on était en affectation loin de son port d’origine, venir rue La Fayette, c’était rendre compte, demander, proposer, mais c’était surtout rencontrer ceux avec qui l’on désirait échanger en évitant les autres… C’était un parcours obligé dans les étages, généralement sympathique, mais parfois déprimant. Dans ce dernier cas, il restait une chose à faire : soit chercher Joël Bonnemaison, soit se rendre au bureau de Marie-Simone Chandelier. Un sourire vous y attendait. Non pas un sourire de sucre d’orge, mais un vrai sourire, qui disait « je cesse ce que j’avais entrepris et je suis à toi, parce que je te connais et je sais ce dont nous devons parler. Nous allons contribuer à construire un projet ou réparer un faux-pas. » C’est dans cette ambiance que l’amitié avec Marie-Simone naissait et grandissait.
Je n’ai d’elle que des bons souvenirs et je ne la remercierai jamais assez d’avoir accompagné pratiquement toute ma vie orsto-irdienne. Notre connivence déborda bien vite la vie professionnelle, mais je regrette la rupture géographique qui accompagna mon départ à la retraite et nous éloigna pour de bon. Les meilleurs souvenirs que j’ai de Marie-Simone correspondent à ses missions (rares) sur nos terrains et aux rencontres de représentants, où elle se libérait un peu de sa traditionnelle réserve, et où l’on rencontrait une femme d’une rare qualité, d’une culture éclectique et d’une grande générosité.
Comme le disait Jacques-Claude, Marie Simone avait vraiment la notion du service rendu ancrée au coeur de sa pratique professionnelle
Merci Marie-Simone ! On se retrouvera…
Michel Portais