1. Visite de collègues géologues, botanistes et pédologue au Sénégal oriental en 1964.
On reconnait sur la photo 1 : Jacques BALDENSPERGER, Georges FOTIUS, le guide sénégalais,
Jacques VIEILLEFON (penché sur le sol), premier plan Jacques STAIMESSE, et Francis PIETREMENT en arrière-plan.

Photos 2, 3, et 4 les mêmes... et allongé sur un “lit” du pays Malinké Jean Marie WACKERMANN, géologue.
2. Photos de la soirée de nouvel an à Dakar 1966 (petite chorale sous l’enseigne “Camus and Co”)

3. Reportage sur la préparation de “profils
collés”, très décoratifs et très pédagogiques pour les élèves
pédologues.
Cette technique a été essayée pour la première fois sur des sols
sableux, dans les Vosges, à l’occasion de la formation des élèves
pédologues, sans doute en 1963. J’avais participé à cette formation.
C’est sans doute pourquoi on m’a demandé en 1966 de récolter au Sénégal
des exemples de sols typiques de cette région : sol ferrugineux
tropical, sol ferralitique, vertisol, sol brun eutrophe, etc...
Le principe : creuser un trou assez profond (plus de 2 mètres) et assez
large pour travailler au fond. Choisir une des parois bien plane, la
“préparer” en faisant apparaitre toutes les particularités du sol :
structure, trous d’animaux, racines, etc.
Pulvériser sur tout le profil (environ 1 m de large sur 2 m de haut)
une résine pour bien imprégner le profil (d’où la bouteille d’air
comprimé visible sur une des photos), puis recouvrir délicatement de
bandes de gaze, pulvériser une nouvelle couche de résine, attendre que
la résine durcisse pour un temps variable suivant la chaleur !
Enfin décoller le profil en le retenant sur une planche de contreplaqué
dimension ad hoc, remonter hors du trou, et transporter les planches
supportant les profils en les isolant bien dans la voiture. Comme
véhicule l’ORSTOM Dakar avait acheté une DS break (genre ambulance),
dont la suspension hydraulique évitait les trop grands chocs.... Cette
DS vaudrait actuellement beaucoup !
D’autres profils ont été récoltés en Côte d’Ivoire, ils ont orné le
hall de Bondy et je crois aussi celui de la Rue Bayard, car l’effet
était très décoratif. Pas seulement : on pouvait très bien à Bondy
montrer toutes les caractéristiques de chacun des sols du Sénégal ou de
Côte d’Ivoire aux visiteurs ou élèves pédologues.
Que sont-ils devenus ?